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Les réflexes archaïques : une clé précieuse pour accompagner le développement de l’enfant

  • ldolivetkinesio
  • il y a 4 jours
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 9 heures






En tant que kinésiologue accompagnant les enfants, je vous invite aujourd’hui à découvrir un univers passionnant et pourtant encore méconnu : celui des réflexes archaïques, aussi appelés réflexes primitifs. Ces mouvements automatiques, hérités de notre développement intra-utérin, jouent un rôle essentiel dans la construction des bases motrices, émotionnelles et cognitives de l’enfant.


Que sont les réflexes archaïques ?


Les réflexes archaïques sont des réactions automatiques et involontaires, activées par des stimulations sensorielles précises. Présents dès la vie intra-utérine, ils facilitent la naissance, la survie, l’attachement, l’exploration du monde, et posent les premières briques de notre développement neurologique.


Chaque réflexe a une mission bien spécifique :

  • Le réflexe de succion permet au nouveau-né de se nourrir.

  • Le réflexe de Moro déclenche une réponse face à un danger perçu, comme un sursaut.

  • Le réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC) aide à l’alignement du regard, à la coordination œil-main.


Idéalement, ces réflexes s’intègrent naturellement au cours de la première année de vie, laissant la place aux réflexes posturaux et à un fonctionnement plus volontaire. Mais parfois, cette intégration ne se fait pas complètement. Et c’est là que des difficultés peuvent apparaître, souvent bien plus tard.


Pourquoi certains réflexes restent-ils actifs ?


Divers facteurs peuvent perturber cette intégration : une grossesse stressante, une naissance difficile, un temps d’allaitement ou de motricité libre insuffisant, ou encore un environnement peu stimulant au niveau sensoriel et moteur.

Un réflexe non intégré agit alors comme un "parasite" dans le système nerveux. Il surcharge l’organisme et peut s’activer de façon inappropriée, surtout en situation de stress ou d’apprentissage.


Quels impacts observe-t-on chez l’enfant ?


Les manifestations sont variées, parfois étonnantes, et bien souvent interprétées à tort comme un manque de motivation ou un trouble du comportement :

  • L’enfant agité, toujours en mouvement sur sa chaise ? Le réflexe spinal de Galant ou le RTSC (réflexe tonique symétrique du cou) peuvent en être la cause.

  • Celui qui appuie trop fort sur son crayon, jusqu’à casser la mine ? Cela évoque un réflexe d’agrippement encore actif.

  • L’enfant maladroit, qui se cogne, trébuche souvent ou fait tomber ses objets ? Le RTAC ou le réflexe d’allongement croisé pourraient être en jeu.

  • Le rêveur, les yeux dans les nuages pendant les devoirs ? Peut-être un réflexe de soutien des mains encore présent.

  • L’anxieux, qui redoute l’erreur et évite les prises de parole ? Le réflexe de Moro ou celui de retrait peuvent l’enfermer dans une boucle de peur.


Ces comportements ne sont ni volontaires, ni "de la mauvaise volonté" : ils sont souvent le signe que le corps et le cerveau de l’enfant travaillent plus que nécessaire pour compenser un réflexe non intégré.


Que peut-on faire ?


Heureusement, il est possible d’agir. En séance de kinésiologie, nous identifions les réflexes encore actifs à l’aide de tests simples et doux. Ensuite, nous proposons des mouvements corporels ciblés, inspirés de schémas de développement naturel, qui permettent au système nerveux d’intégrer ces réflexes.


Ces exercices sont souvent très bien accueillis par les enfants, car ils passent par le jeu, le mouvement, la détente.

Et les bénéfices peuvent être très rapides :

  • Sur le plan cognitif : meilleure concentration, plus de fluidité dans la lecture et l’écriture, moins d’oublis.

  • Sur le plan corporel : amélioration de la posture, de la coordination, des performances sportives.

  • Sur le plan émotionnel : plus de confiance en soi, moins d’anxiété, meilleure gestion des frustrations.


Un accompagnement tout en douceur


Ce travail est particulièrement adapté aux enfants ayant des troubles de l’apprentissage (dys-, TDA/H…), une hypersensibilité, des difficultés de comportement ou d’adaptation scolaire.

Mais il peut aussi bénéficier à tout enfant qui "semble en décalage", qui fatigue vite, ou qui peine à trouver sa place.

Chaque enfant est unique.

En tant que kinésiologue, mon rôle est d’accueillir cette singularité avec bienveillance, et de l’aider à (re)trouver un équilibre entre corps, cœur et esprit.


Vous souhaitez en savoir plus ou savoir si ce travail pourrait aider votre enfant ?

N’hésitez pas à me contacter pour un échange ou un premier rendez-vous. Ensemble, remettons du mouvement là où tout semble figé!




 
 
 

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