Poids et émotions : ce que notre corps veut nous dire

À l’approche de l’été, difficile d’échapper aux messages sur le fameux “summer body” : ce corps idéal que l’on devrait toutes et tous viser pour pouvoir “se montrer” à la plage. Mais derrière cette pression sociale se cache souvent un rapport bien plus profond, intime, parfois douloureux avec notre corps… et notamment avec notre poids.

Et si le poids n’était pas qu’une affaire de chiffres, de nutrition ou d’exercice physique ?

Et si notre corps, par sa forme et son volume, essayait surtout de nous transmettre un message émotionnel ?

Le poids comme langage du corps

En kinésiologie, nous partons du principe que le corps enregistre et exprime les stress émotionnels qu’il a vécu ou qu’il vit encore. Il est un messager, parfois silencieux, mais toujours fidèle. Le poids peut ainsi devenir une réponse biologique et symbolique à un vécu intérieur.

Prendre du poids, ne pas réussir à en perdre, faire du yoyo ou stocker dans certaines zones sont souvent des signaux qu’il est temps d’écouter.

Les grandes symboliques émotionnelles du poids

1) Se protéger

Prendre du poids peut être une façon inconsciente de créer une barrière de protection entre soi et les autres.

Exemple : après une agression, un traumatisme, ou dans un environnement envahissant, le corps peut créer une “carapace” protectrice.

🌀 Question à explorer : De quoi ai-je besoin de me protéger aujourd’hui ? Et dans le passé ?

2) Combler un vide

Certaines personnes utilisent la nourriture (ou la prise de poids elle-même) pour remplir un vide affectif ou calmer une angoisse.

Exemple : l’enfant intérieur blessé cherche de l’amour, de la sécurité, et trouve un apaisement temporaire dans le fait de manger.

🌀 Exercice : Avant de manger, posez-vous la question : Ai-je faim ? Ou est-ce une émotion ?

Et si c’est une émotion, laquelle ?

3) Mémoires familiales et transgénérationnelles

Le poids peut parfois porter une mémoire familiale inconsciente : un drame lié à une grossesse, à la famine, à des non-dits familiaux...

Exemple : une femme qui prend du poids au niveau du ventre peut inconsciemment rejouer une mémoire de grossesse non vécue ou niée dans sa lignée.

🌀 Question à explorer : Que sait-on, ou que tait-on, sur les femmes et leur corps dans ma famille ?

4) Auto-punition ou loyauté invisible

Certaines personnes prennent ou conservent du poids comme une forme d’auto-sabotage ou de loyauté inconsciente envers un proche.

Exemple : “Je ne me donne pas le droit d’être mieux que ma mère”, “Je ne mérite pas d’être bien dans mon corps”.

🌀 Exercice d’écriture : Complétez cette phrase sans réfléchir :

Si je perdais ce poids, cela voudrait dire que…

Le piège du “summer body”

Les injonctions à avoir un corps parfait pour l’été sont non seulement culpabilisantes, mais elles créent un stress chronique.

Ce stress peut paradoxalement empêcher la perte de poids, car il active des mécanismes de défense dans le corps :

• Production de cortisol (hormone du stress) → stockage de graisses

• Sentiment de honte ou de rejet → comportements de compensation (alimentation émotionnelle)

  
  

👉 Se conformer à un idéal extérieur peut vous éloigner de votre propre corps intérieur.

🌀 Question clé : Pour qui veux-tu avoir ce “corps d’été” ? Est-ce vraiment ton désir, ou celui que la société t’a appris à avoir ?

Comment la kinésiologie peut vous aider

En séance, nous utilisons le test musculaire pour identifier les stress, croyances et blocages inconscients qui vous empêchent de vivre une relation sereine avec votre corps.

La kinésiologie permet notamment de :

• Mettre en lumière les causes profondes du mal-être corporel

• Libérer les charges émotionnelles anciennes

• Travailler sur l’estime de soi, le rapport à la féminité / virilité, la sécurité intérieure

• Réconcilier le corps et l’esprit

  
  

Quelques pistes concrètes pour commencer

1. Tenez un carnet d’émotions alimentaires

Notez ce que vous mangez, quand… mais surtout comment vous vous sentez avant, pendant et après.

2. Mettez de la douceur dans votre regard

Chaque matin, regardez-vous dans le miroir et dites à voix haute :

Merci mon corps. Je t’écoute. Je suis là pour toi.

3. Transformez le discours intérieur

Passez de “Je suis trop grosse” à “Mon corps me parle. J’apprends à l’écouter.”

4. Offrez-vous un espace d’accompagnement

Une séance de kinésiologie peut ouvrir une porte de compréhension nouvelle, plus respectueuse, plus juste.

En conclusion

Le poids n’est pas votre ennemi. Il est une invitation à l’écoute.

Il ne s’agit pas de devenir une version "acceptable" pour l’extérieur, mais de revenir à votre corps essentiel, vivant, conscient, celui qui cherche à s’exprimer depuis tant d’années.

Et si, cet été, vous choisissiez de vous réconcilier avec lui ?

En tant que kinésiologue, je vous accompagne sur l’aspect émotionnel et symbolique du poids, pour libérer les mémoires, croyances et blocages qui peuvent influencer votre rapport au corps.

Cet accompagnement peut être combiné avec un rééquilibrage alimentaire personnalisé, proposé par ma collègue Raphaële Sebban, naturopathe, afin d’agir de manière complémentaire sur le corps et l’esprit.

Contactez moi pour toute demande d’information ou pour planifier un accompagnement personnalisé, je vous répondrai avec plaisir.

Sources et inspirations :

• Michel Odoul – Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi

• Jacques Martel – Le grand dictionnaire des malaises et maladies

• Annick Boisselier – Le corps messager de l’âme

• Approche kinésiologique (test musculaire, stress émotionnels)

• Études sur le stress et le cortisol – Harvard Health, Psychology Today